Prendre rendez-vous chez le coiffeur, faire un massage, c’est devenu une habitude pour beaucoup d’entre nous. Un soin visible, extérieur. Nous le faisons presque mécaniquement, pour nous sentir bien, présentables, rafraîchis. Mais combien d’entre nous prennent réellement le temps de s’occuper de leur intérieur avec la même attention ? Respirer consciemment, profondément, pas juste ce souffle automatique qui nous maintient en vie, mais cette respiration qui nous ramène à nous-mêmes. C’est tout aussi essentiel, sinon plus.
La respiration Holotropique, par exemple. Ce n’est pas juste une technique de libération. C’est comme aller rendre visite à un vieil ami, pas par nécessité, mais par pur plaisir de rester en lien avec lui, de nourrir cette relation. Cet ami, c’est nous-mêmes. Chaque respiration profonde est une conversation intime, une occasion de cultiver cette connexion avec notre être intérieur, de renforcer ce lien vital. Au lieu de laisser la distance s’installer, nous choisissons de revenir régulièrement vers nous, de construire cette relation avec nous-mêmes, de l’enrichir. Une journée de respiration, c’est un moment pour partager, écouter, et grandir avec nous-mêmes.
Alors, pourquoi ne pas considérer cela aussi essentiel que nos soins corporels ? Nous savons tous que l’intérieur et l’extérieur sont liés. Pourtant, nous oublions souvent que pour véritablement rayonner à l’extérieur, il faut d’abord être en lien profond à l’intérieur. Quand est-ce la dernière fois que nous avons pris ce temps pour simplement être en présence avec nous-mêmes, pour respirer et ressentir ce plaisir de rester en contact avec notre essence ?
Prendre soin de notre corps sans entretenir cette relation avec notre âme, c’est un peu comme ne jamais prendre le temps de voir un ami cher, tout en s’attendant à maintenir une relation forte et enrichissante. L’un ne va pas sans l’autre. Soyons présents pour nous-mêmes, à tous les niveaux.
Go go go, il reste deux places et c’est vendredi prochain 27 septembre!
La prochaine est prévue le 8 novembre… c’est loin.