Le pardon. Un mot qui semble simple mais qui cache des océans de douleur et de transformation.
Quand on a le cœur blessé, c’est comme une plaie ouverte. Ça pique, ça brûle. Et l’idée même de pardonner peut sembler ridicule. Pourquoi pardonner à celui ou celle qui nous a fait mal ? Pourquoi lâcher cette colère qui nous tient debout, qui nous donne un sens, presque une justification ?
Mais voilà le paradoxe : tant qu’on ne pardonne pas, c’est nous qui restons prisonniers. Pardonner, ce n’est pas effacer la blessure, ni dire que l’autre avait raison. C’est se libérer soi-même de ce lien toxique, de cette énergie stagnante qui continue de nous ronger de l’intérieur.
Le pardon, c’est pour toi, pas pour l’autre.
C’est comme une respiration profonde, celle qui relâche la pression sur la poitrine. Ça ne veut pas dire que tu oublies. Ça veut dire que tu choisis de ne plus laisser cette blessure te définir.
Quand le cœur est lourd, c’est souvent parce qu’on retient plus que ce qu’on peut porter. Pardonner, c’est déposer le fardeau, et commencer à guérir. Tout doucement. À ton rythme.